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TAFRA publie les résultats de son analyse des données sur les questions orales et écrites posées par les député.e.s durant les quatre premières sessions de l’actuelle législature.
Ce nouveau travail intitulé « Que font les député.e.s ?» comporte des analyses réalisées sur la base des données publiées sur le site officiel de la chambre des Représentants.
Ce travail entre dans le cadre du projet « Solde Minimal d’Informations Institutionnelles Garanties SMIIG-DATA II » cofinancé par l’Union Européenne. Il s’agit d’une 1ère édition qui sera mise à jour à l’issue de chaque session parlementaire et ce jusqu’à la fin de l’actuelle législature.
Ce travail entre dans le cadre du projet « Solde Minimal d’Informations Institutionnelles Garanties SMIIG-DATA II » cofinancé par l’Union Européenne. Il s’agit d’une 1ère édition qui sera mise à jour à l’issue de chaque session parlementaire et ce jusqu’à la fin de l’actuelle législature.
Pourquoi ce rapport ? selon TAFRA
Depuis 2011, la Chambre des Représentants publie les questions posées par les député.e.s au gouvernement, ainsi que les réponses du gouvernement. Ces informations publiques permettent de mesurer un aspect important du contrôle exercé par le pouvoir législatif sur le gouvernement. Elles renseignent donc indirectement sur la dynamique politique de notre pays.
C’est en analysant ces données, que nous savons que les député.e.s de la Chambre des représentants posent en moyenne plus de 40000 questions durant une législature, et que le gouvernement répond environ à la moitié de ces questions ; que le gouvernement a plutôt tendance à répondre aux questions de l’opposition ou encore que les femmes députées sont plus actives que leurs homologues masculins.
L’ensemble de ces analyses sont détaillées dans ce rapport dont l’objectif est de comprendre : qui pose les questions ? qui y répond ? Et ce, à travers une exploitation multidimensionnelle des données (appartenance politique, genre, trajectoires personnelles, géographie) sur les quatre premières sessions de la législature actuelle. Ces analyses ont été rendues possibles grâce à un travail de collecte de toutes les questions parlementaires écrites et orales.
Si ce rapport se limite aux quatre sessions de la législature en cours, notre collecte des questions parlementaires s’étale de 2011 à aujourd’hui, permettant la constitution d’une base de données de plus de 140 mille lignes retraçant pour chaque question posée un ensemble de données pertinentes, notamment sa date de dépôt, le sujet, l’énoncé, le titulaire ainsi que le statut de la question en termes de réponse.
L’utilité d’un tel exercice découle de la considération de l’institution parlementaire comme une importante source de données. Ce postulat est justifié par la place centrale qu’occupe le Parlement dans la vie politique du Royaume. La Constitution de 2011 accorde en effet aux députés d’importantes prérogatives leur permettant de peser sur la gestion de la chose publique. Les parlementaires peuvent édicter des lois, contrôler l’action du Gouvernement et évaluer les politiques publiques. Le parlementaire est par conséquent un acteur incontournable au sein du régime politique du Royaume.
Ainsi, les données du Parlement, ont été un sujet d’intérêt au sein de Tafra depuis sa création. Nous avons publié en 2017, la première base de données publiques et structurées de toutes les élections législatives depuis 2002.
Cette base de données recense le nombre de suffrages par circonscription et par liste candidate. Nous suivons également le flux des députés à la Chambre des représentants depuis 2011. Et, nous collectons et exploitons les données sur les questions parlementaires.
Cette approche a donné lieu à une analyse inédite des questions posées par les député.e.s, leur répartition par parti, région et département ministériels adressés. A l’instar de la plupart de nos travaux, ce rapport s’accompagne d’une base de données structurée et exploitable.
Un jeu robuste d’identifiants uniques permet de l’enrichir avec les données issues des autres bases de données de Tafra. A l’issue de chaque session parlementaire et jusqu’à la fin de la législature, Tafra mettra à jour le présent rapport et sa base de données. A travers la série de rapports que nous entamons, la vision de Tafra est de pérenniser cette approche : une actualisation des données à l’échelle de la session parlementaire, une analyse objective de ces données, et la publication des bases de données à l’usage des citoyens et de la société civile
C’est en analysant ces données, que nous savons que les député.e.s de la Chambre des représentants posent en moyenne plus de 40000 questions durant une législature, et que le gouvernement répond environ à la moitié de ces questions ; que le gouvernement a plutôt tendance à répondre aux questions de l’opposition ou encore que les femmes députées sont plus actives que leurs homologues masculins.
L’ensemble de ces analyses sont détaillées dans ce rapport dont l’objectif est de comprendre : qui pose les questions ? qui y répond ? Et ce, à travers une exploitation multidimensionnelle des données (appartenance politique, genre, trajectoires personnelles, géographie) sur les quatre premières sessions de la législature actuelle. Ces analyses ont été rendues possibles grâce à un travail de collecte de toutes les questions parlementaires écrites et orales.
Si ce rapport se limite aux quatre sessions de la législature en cours, notre collecte des questions parlementaires s’étale de 2011 à aujourd’hui, permettant la constitution d’une base de données de plus de 140 mille lignes retraçant pour chaque question posée un ensemble de données pertinentes, notamment sa date de dépôt, le sujet, l’énoncé, le titulaire ainsi que le statut de la question en termes de réponse.
L’utilité d’un tel exercice découle de la considération de l’institution parlementaire comme une importante source de données. Ce postulat est justifié par la place centrale qu’occupe le Parlement dans la vie politique du Royaume. La Constitution de 2011 accorde en effet aux députés d’importantes prérogatives leur permettant de peser sur la gestion de la chose publique. Les parlementaires peuvent édicter des lois, contrôler l’action du Gouvernement et évaluer les politiques publiques. Le parlementaire est par conséquent un acteur incontournable au sein du régime politique du Royaume.
Ainsi, les données du Parlement, ont été un sujet d’intérêt au sein de Tafra depuis sa création. Nous avons publié en 2017, la première base de données publiques et structurées de toutes les élections législatives depuis 2002.
Cette base de données recense le nombre de suffrages par circonscription et par liste candidate. Nous suivons également le flux des députés à la Chambre des représentants depuis 2011. Et, nous collectons et exploitons les données sur les questions parlementaires.
Cette approche a donné lieu à une analyse inédite des questions posées par les député.e.s, leur répartition par parti, région et département ministériels adressés. A l’instar de la plupart de nos travaux, ce rapport s’accompagne d’une base de données structurée et exploitable.
Un jeu robuste d’identifiants uniques permet de l’enrichir avec les données issues des autres bases de données de Tafra. A l’issue de chaque session parlementaire et jusqu’à la fin de la législature, Tafra mettra à jour le présent rapport et sa base de données. A travers la série de rapports que nous entamons, la vision de Tafra est de pérenniser cette approche : une actualisation des données à l’échelle de la session parlementaire, une analyse objective de ces données, et la publication des bases de données à l’usage des citoyens et de la société civile
À propos de TAFRA
TAFRA est un centre de recherche créé en 2014 à Rabat, Maroc. Sa mission est de renforcer l’adoption de politiques publiques fondées sur les faits et la participation citoyenne au Maroc par la collecte et analyse de données sur l’action publique, la diffusion de la recherche scientifique et le renforcement du droit d’accès à l’information.
TAFRA mettra à jour également la base de données sur les questions parlementaires.
A travers la série de rapports que nous entamons, la vision de TAFRA est de pérenniser cette approche : une actualisation des données à l’échelle de la session parlementaire, une analyse objective de ces données, et la publication des bases de données à l’usage des citoyens et de la société civile.
Pour consulter et télécharger le rapport cliquer sur le lien: https://shorturl.at/
Pour consulter base de données, cliquer sur le lien: https://shorturl.at/
TAFRA mettra à jour également la base de données sur les questions parlementaires.
A travers la série de rapports que nous entamons, la vision de TAFRA est de pérenniser cette approche : une actualisation des données à l’échelle de la session parlementaire, une analyse objective de ces données, et la publication des bases de données à l’usage des citoyens et de la société civile.
Pour consulter et télécharger le rapport cliquer sur le lien: https://shorturl.at/
Pour consulter base de données, cliquer sur le lien: https://shorturl.at/
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